Implants mammaires : comment avoir une poitrine jolie et généreuse ?
Nice

Selon la silhouette de la patiente et ses attentes, le chirurgien a la possibilité de proposer plusieurs sortes d’implants mammaires, différents selon leur forme, leur enveloppe ou leur contenu.

Quelles sont les différentes prothèses mammaires selon leur composition ?

Le contenue d’une prothèse va modifier son aspect et sa texture, le but étant de reproduire au mieux la consistance naturelle des seins, afin d’offrir un toucher sensuel et agréable.

Implants mammaires : le sérum physiologique

Composé d’un mélange d’eau et de chlorure de sodium isotonique, le sérum physiologique est un produit de remplissage neutre et toléré : il s’utilise aussi pour diluer des produits injectables ou en perfusion prouvant son innocuité totale.

Pour un implant mammaire de ce type, c’est au chirurgien de remplir la prothèse avec une solution stérile, une valve empêchant ensuite le produit de s’écouler : une fuite serait sans danger pour la patiente mais totalement inesthétique.

Ces modèles de prothèses sont de moins en moins choisis, s’éloignant d’une volonté de seins naturels : ils présentent parfois des plis associés à un bruit de clapotis qui signent de suite le caractère artificiel des seins.

Implants mammaires : le gel de silicone

La prothèse est composée d’un gel de silicone cohésif car hautement réticulé, ce qui lui procure une certaine mémoire de forme : si l’on appuie délicatement dessus, il reprend ensuite sa forme initiale.

Cette matière se rapproche beaucoup de la consistance naturelle de la glande mammaire, d’où un toucher agréable sans sentir le côté artificiel.

Les implants en silicone de dernière génération combinent deux types de gels de silicone différents : un gel plus mou compose l’arrière de l’implant et un gel plus comble la partie antérieure, soutenant le tissu mammaire à la manière d’un soutien-gorge push-up. Le résultat est donc un galbe de poitrine qui apparaît comme sculpté, tout en limitant fortement les risques de ptose mammaire et d’affaissement cutané.

En cas de rupture accidentelle, un gel de silicone cohésif ne présente aucun danger car il ne diffuse pas dans l’organisme : il reste sur place.

Quelles sont les différentes prothèses mammaires selon leur forme ?

On distingue deux formes de prothèses mammaires, la prothèse mammaire ronde et l’implant mammaire anatomique.

Implants mammaires : la prothèse ronde

L’implant mammaire rond, de forme sphérique, crée du volume sur la partie supérieure de la poitrine, en lui donnant des contours en forme de pomme au galbe généreux. A bonnet égal, le chirurgien ne peut sélectionner que la projection des seins, choix qui dépend de la morphologie de la personne. L’objectif reste en effet de conserver une silhouette équilibrée et séduisante, répondant aux envies de la patiente.

• La projection faible se suffit pour redessiner des contours sur une ptôse mammaire.
• Une projection modérée offre un résultat esthétique final assez proche d’un implant anatomique, car en position debout, le gel de silicone migre par pesanteur en position déclive.
• La projection forte donne au sein un bel aspect bombé et le plus souvent naturel.
• La projection extra-forte procure un très beau pigeonnant, mais il faut vérifier s’il sera suffisamment naturel.

Implants mammaires : la prothèse anatomique

La prothèse mammaire dite anatomique dessine aux seins des contours séduisants en forme de poire, avec une partie plus bombée à la base et en pente douce vers le sommet. En jouant sur les volumes, le chirurgien a donc plus de possibilités esthétiques qu’avec une simple forme sphérique. Il peut travailler la projection mais aussi la hauteur et la largeur. C’est la certitude d’avoir une réponse esthétique sur-mesure en attente avec les souhaits exacts de la patiente.

Quelles sont les différentes prothèses mammaires selon leur enveloppe ?

L’enveloppe d’une prothèse doit être isolante, tolérée et offrant de la cohésion.

Implants mammaires : l'élastomère de silicone

L’élastomère souple de silicone est étanche et solide.

Une fois inséré, le collagène dermique va plus ou moins la coloniser.

Dans le cas d’une enveloppe lisse, le danger est celui d’une absence réactionnelle (d’où un risque de rotation) ou d’une réaction exacerbée (coque autour de la prothèse).

Une enveloppe texturée rugueuse induit en revanche des adhérences plus marquées, empêchant toute rotation.

Implants mammaires : la mousse de polyuréthane

Sur le long-terme, ces implants en polyuréthane proposent les meilleurs résultats de tolérance locale, car la matière interagit avec les fibres naturelles de collagène, sans effet secondaire. Le polyuréthane induit sur ces fibres de nombreuses microcapsules, garantissant une adhérence suffisante pour supprimer tout risque de rotation.

La pose de prothèses mammaires dans un but esthétique concerne en réalité toute femme désireuse d’augmenter sa poitrine en gagnant du volume avec un aspect naturel.

Cette chirurgie n’est réalisable qu’à partir de 18 ans, une fois la croissance glandulaire achevée.

Elle est indiquée dès qu’une femme est déçue par sa poitrine, que ce soit sur un volume mammaire peu important ou encore une absence totale de poitrine (hypotrophie mammaire).

En chirurgie mammaire reconstructrice, la mammoplastie est aussi indiquée dans les cas suivants :

• Pour une reconstruction mammaire après une mammectomie.
• Pour traiter une asymétrie mammaire.
• Pour traiter une ptose des seins (affaissement des seins).
• Pour corriger un sein tubéreux caractérisé par sa base étroite et sa croissance dans le sens longitudinal, d’où sa forme en tube.

Dès lors qu’il s’agit d’une intervention en chirurgie esthétique, le chirurgien se doit apprécier systématiquement le rapport bénéfices/risques.

La mammoplastie d’augmentation par prothèse conserve un certain nombre de contre-indications à la fois générales et spécifiques.

Sans être exhaustif, c’est le cas de la plupart des maladies cardio-vasculaires, ou des antécédents de phlébite ou d’embolie pulmonaire : en prévention, il est donc demandé aussi d’arrêter les contraceptifs oraux 4 semaines avant la chirurgie, car ils augmentent ce risque.

Tous les facteurs intervenant de manière délétère sur la cicatrisation constituent aussi des contre-indications, comme un diabète ou le tabagisme. Pour les fumeuses souhaitant bénéficier d’une chirurgie mammaire par implants, elles doivent arrêter la cigarette au minimum 4 semaines avant, et poursuivre un sevrage tabagique après l’intervention.

Sont aussi exclues de cette mammoplastie les patientes souffrant de coagulopathies ou prenant des médicaments anticoagulants type aspirine, et ne pouvant être interrompus. La chirurgie esthétique est aussi contre-indiquée sur un cancer du sein (chirurgie esthétique) et impose des précautions en cas d’antécédents familiaux péjoratifs.

Cette mammoplastie par pose de prothèses mammaires est une intervention fréquente et classique.

Avant l’intervention

Le chirurgien plasticien effectue une consultation initiale, où il réalise un bilan médical et esthétique. Sur le plan médical, il contrôle vos antécédents et l’absence de contre-indications absolues. Il prescrit si besoin les examens complémentaires nécessaires, comme une imagerie médicale.

Sur le plan esthétique, il examine votre poitrine et votre silhouette, en interrogeant sur vos attentes : cette étape lui permet de vous conseiller la meilleure technique et le choix de la prothèse mammaire adéquate. Cette décision intègre le dessin de votre silhouette pour garder un résultat naturel et plein de charme, avec une belle poitrine, plus généreuse et mieux galbée.

Un délai de réflexion de 15 jours est légalement imposé entre cette première consultation et l’acte chirurgical : c’est un délai de réflexion permettant d’avoir la certitude du consentement éclairé et raisonné de la patiente.

Pendant l’intervention : pose d’implants mammaires

La mammoplastie est effectuée sous anesthésie générale, avec une hospitalisation courte d’une nuit dans notre Clinique de Chirurgie Esthétique de Nice.

Une pose d’implant mammaire dure entre 1 et 2 heures, selon la voie d’abord, la technique et donc l’emplacement des implants.

Lors de l’intervention, le chirurgien sélectionne la voie d’abord retenue selon la technique choisie, en incisant au choix le pli de l’aisselle, l’aréole ou le sillon sous-mammaire. Il glisse ensuite les implants, avec trois possibilités :

• Une prothèse sous-glandulaire est insérée sous la glande mammaire
• Une prothèse rétro-pectorale est insérée sous le muscle grand pectoral
• Une Prothèse Dual Plan est insérée selon deux plans, une partie derrière la glande mammaire, l’autre derrière le pectoral.

Une fois la pose implants mammaires réalisée, le chirurgien suture les incisions.

Il place parfois un drain puis pose un pansement contentif élastique.

Ce bandage sera ôté au bout de 24 heures puis un soutien-gorge de contention jour et nuit prendra le relais au moins 30 jours.

Les suites de la mammoplastie

Des œdèmes et ecchymoses sont classiques les jours suivants, notamment sur une technique rétro-pectorale. Leur résorption naturelle se fera rapidement. La douleur est traitée facilement par des antalgiques oraux, pour un maximum de confort.

La patiente va ressentir une gêne et une tension si elle élève ou tire les bras, impliquant pourquoi il ne faut pas faire d’effort.

Le travail professionnel peut être repris au bout de cinq à dix jours.

En revanche, il faudra attendre 4 à 6 semaines pour recommencer le sport.

Les résultats d’une pose d’implants mammaires se voient évidemment immédiatement, mais ils sont intermédiaires. Il faudra effectivement attendre la disparition totale des œdèmes puis le remodelage tissulaire, pour juger d’un résultat définitif : ce délai est de 2 à 3 mois.

La poitrine gagne en volume, la rendant plus généreuse et séduisante, avec un galbe dessiné et affirmé regorgeant de féminité. Le rendu esthétique est optimisé par une jolie peau, à la fois élastique et ferme.

Le prix d’une pose de prothèses mammaires sur Nice est fonction du type d’implants mammaires et de la technique chirurgicale choisie.

* TVA à 20%. Prix à titre indicatif, les honoraires peuvent varier d'un praticien à l'autre.